Sonnet 17

Dans  L’Olive
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J’ay veu, Amour (et tes beaulx traictz dorez
M’en soient tesmoings) suyvant ma souvereine,
Naistre les fleurs de l’infertile arene
Après ses pas dignes d’estre adorez.Phebus honteux ses cheveulx honorez
Cacher alors que les vents par la plaine
Eparpilloient de leur souëfve halaine
Ceulx là, qui sont de fin or colorez.

Puis s’en voler de chascun oeil d’icelle
Jusques au ciel une vive etincelle,


Dont furent faictz deux astres clers, et beaux.

Favorisans d’influences heureuses
(O feux divins! ô bienheureux flambeaulx! )
Tous coeurs bruslans aux flammes amoureuses.

 

L’Olive

Joachim Du Bellay

Sonnet 17 L’Olive Poésie Joachim Du Bellay

 Poésie Joachim Du Bellay - L’Olive - Sonnet 17 -  J’ay veu, Amour (et tes beaulx traictz dorez M’en soient tesmoings) suyvant ma souvereine,


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