Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, histoire et biographie de De Beaumarchais

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Né à Paris le 24 janvier 1732, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais est un homme d’affaires, un musicien, un dramaturge et un écrivain français réputé du 18e siècle. On le connaît surtout pour ses talents d’écrivain et d’ailleurs, il est un auteur phare de la littérature française et plus précisément du siècle des Lumières.

Famille et études

Pierre-Augustin Caron est le fils et septième enfant d’André-Charles Caron et de Louise Pichon. Son père était issu d’une famille protestante, religion qu’il a abjurée en mars 1721 pour se convertir au catholicisme. Il était maître-horloger comme ses ascendants et a créé la première montre-squelette. La famille était assez riche.

De 1742 à 1745, Pierre-Augustin, surnommé Pierrot, a suivi des études à l’école des métiers d’Alfort puis se forme dans l’atelier de son père à partir de 13 ans. Même s’il n’a pas été un élève facile, il réussit à devenir un artisan de talent qui crée, en 1753, le mécanisme d’échappement appelé à hampe ou à double virgule. Jean-André Lepaute se l’attribue toutefois, mais Pierrot fait appel à l’Académie des Sciences pour demander à ce que l’invention lui soit reconnue.

Cela étant fait, il devient le fournisseur de la famille royale, mais abandonne vite l’horlogerie. Il fut remplacé par Jean-Antoine Lépine qui épouse sa sœur, Madeleine-Françoise dite Fanchon. En 1756, Jean-Antoine devient l’associé d’André-Charles Caron puis son successeur.

Pierre-Augustin est également l’inventeur du mécanisme de perfectionnement conçu pour les pédales de harpes.

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Carrière professionnelle

Malgré une vie privée chaotique, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais commence à acquérir une certaine notoriété. Grâce à son ami Joseph Pâris Duverney, il accède au monde des affaires et de la finance. Dans cet univers, il s’avère être un génie et très vite, il devient riche. Sa richesse lui permit d’acheter une charge de secrétaire du roi ce qui lui fit accéder à la noblesse.

En 1759, il est nommé professeur de harpe des quatre filles du roi Louis XV.

Il devient ensuite lieutenant général des chasses grâce à Louis-François de Bourbon, prince de Conti. C’est à cette époque qu’il commence à écrire de courtes parades jouées dans des théâtres privés.

De 1770 à 1773, Beaumarchais vécut une période pénible durant laquelle il connut défaveur et procès notamment concernant la succession testamentaire de Joseph Pâris Duverney. A l’issue de cette période, il perd sa fortune, ses droits civiques et ses alliés.

A partir de mars 1774, il se glisse dans la peau d’un espion pour le service personnel d’espionnage du roi. Ce poste lui permit de beaucoup voyager et l’inspira dans bon nombre de ses ouvrages.

A partir de juin 1777, il abandonne son poste d’agent secret pour se lancer dans la défense de la France dans la guerre d’indépendance des Etats-Unis. Durant cette nouvelle aventure, il a joué un rôle politique et commercial, dans l’espoir de s’enrichir à nouveau. A son grand dam et celui de ses héritiers, non seulement il ne devient pas plus riche, mais de l’investissement qu’il a fait, ses héritiers ne purent qu’en récupérer une petite partie, et ce, au bout de longs débats.

Il devient par la suite l’éditeur des œuvres de Voltaire et achète la papeterie de Plombières, celle d’Arches et d’Archettes en Lorraine. Il finit par tous les vendre.

En 1777, il lance une lutte pour la reconnaissance du droit d’auteur qui obtient gain de cause durant la Révolution française. Cette reconnaissance fut inscrite dans la loi Chapelier de 1791.

Vie privée

Le 27 novembre 1756, il épouse Madeleine-Catherine Aubertin, veuve Franquet. Cette dernière était plus âgée que lui, mais elle avait des terres. C’est d’ailleurs du nom d’une des terres de sa femme, Beaumarchais, qu’il a commencé à se faire appeler « de Beaumarchais ». Pour lui, cela donnait une illusion de noblesse.

Quand sa femme meurt, prématurément à seulement 35 ans, le jeune homme se retrouve dans une position inconfortable, mais ce ne fut que le début d’une série de procès et de scandales.

En 1768, il convole en secondes noces avec Mme Lévêque, la riche veuve du général des Menus-Plaisirs. Au bout de quelques années de mariage, celle-ci meurt à 39 ans, en 1770, lui laissant une somme importante en héritage. Ce deuxième veuvage précoce a poussé la société à l’accuser de détournement d’héritage.

En 1786, il se remarie une nouvelle fois avec Marie-Thérèse de Willer-Mawlaz. Il l’a connu dès 1774 et a eu une fille avec elle en 1777. La jeune femme avait 21 ans de mois que de Beaumarchais et contrairement à ses deux premières épouses, cette dernière lui survivra.

Il meurt, le 18 mai 1799 à Paris à la suite d’une apoplexie. Il repose, depuis, au cimetière du Père-Lachaise à Paris.



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