Jules Barbey d’Aurevilly, histoire et biographie d’Aurevilly

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Né le 2 novembre 1808 à Saint-Sauveur-le-Vicomte, en Normandie, Jules Barbey d’Aurevilly est un écrivain français réputé de la seconde moitié du 19e siècle. Il est mort le 23 avril 1889 à Paris. Ses proches et contemporains le surnommaient le « Connétable des lettres ».

Famille et enfance

Fils de Théophile Barbey et d’Ernestine Ango, Jules est l’aîné d’une fratrie de quatre enfants. Par son père, il est issu d’une famille noble et par sa mère, il est issu d’une famille bourgeoise. Il passa donc une enfance aisée, partagée entre Saint-Sauveur, sa ville natale, Valognes et le bord de mer à Carteret.

Quelques liens

Il grandit dans une ambiance conservatrice et ultra. Malgré l’austérité de son père et le peu d’affection que lui témoignait sa mère, il eut une enfance sans problèmes. Il était proche de sa grand-mère, Louise Lucas-Lablaierie et de sa vieille bonne, Jeanne Roussel, qui lui racontaient des récits au coin du feu.

Etudes et jeunesse

En 1816, son admission à l’école militaire est refusée. Il intègre alors le collège de Valognes.

En 1818, il vit chez son oncle, le docteur Pontas-Duméril qui l’encourage à s’émanciper, moralement et intellectuellement. C’est ensuite à son cousin, Edelestand du Méril, qu’il doit son admiration pour Lord Byron, Robert Burns, Walter Scott ainsi que sa passion pour la métaphysique et l’histoire.

A partir de 1823, il commence à écrire et à publier quelques ouvrages. En 1827, il s’inscrit en rhétorique au collège Stanislas à Paris et y rencontre son ami, Maurice de Guérin. Après obtention de son baccalauréat en 1829, il rentre à Saint-Sauveur avec des idées religieuses et politiques contradictoires à celles de sa famille.

Il essaie encore de s’inscrire à l’école militaire, mais finit par se ranger au refus de son père pour suivre des études de droit à l’université de Caen.

Jules Barbey d’Aurevilly, histoire et biographie d’Aurevilly

La littérature

De 1830 à 1836, il suit un peu le courant romantique après être tombé amoureux de la femme de son cousin avec qui il entretient une liaison à l’avenir incertain. Il écrit alors quelques œuvres relatives à ce courant.

Après avoir rompu les liens avec sa famille, il retourne à Paris en 1836 et vit de l’héritage de son oncle, Jean-François Barbey d’Aurevilly. A cette époque, il a le souhait de faire de la politique et pour accéder à ses ambitions mondaines, il se comporte en parfait dandy. Cette vie lui a valu les surnoms de « Sardanapale d’Aurevilly » ou encore de « Roi des ribauds ». Et en tant que tel, il devient un séducteur, un homme à femmes qui a toutefois connu des peines de cœur notamment après son échec dans la séduction de la marquise Armance du Vallon. Cette époque de sa vie s’accompagne de nombreux ouvrages sur le dandysme, sur la séduction et sur l’amour.

Entre 1845 et 1846, il voyagea beaucoup, tombe en panne d’inspiration durant la rédaction de Vieille maîtresse et finit par s’assagir à la fin de l’année 1846. Il en avait effectivement terminé avec la vie de dandy et entamait sa conversion au catholicisme. Cela lui donna de nouvelles inspirations pour ses ouvrages.

En 1847, il devient rédacteur en chef du journal La Revue du Monde catholique, mais après sa fermeture, il plonge dans la solitude pour replonger dans le passé. Il se documente et lit beaucoup.

A partir de 1851, la publication de ses romans reprend et il continue à développer une grande quantité d’ouvrages. Le succès est venu à lui, même si certaines de ses œuvres, dont Une vieille maîtresse a soulevé le scandale.

Durant toute sa carrière, Jules Barbey d’Aurevilly s’est lié d’amitié avec un grand nombre d’écrivains tout comme il s’est attiré la foudre de ceux qu’il critiquait ouvertement. Parmi ceux qu’il s’est acharné à dénigrer, on peut citer Emile Zola, les frères Goncourt, Leconte de Lisle, Sainte-Beuve, …

Quant à ceux avec qui il s’est entendu, il y a eu Victor Hugo, Léon Bloy, Joris-Karl Huysmans, Alphonse Daudet, Octave Mirbeau, François Coppée, Jules Vallès, Maurice Rollinat, Paul Bourget, …

En 1884, malgré sa maladie du foie, il continue de fréquenter les salons. Il finit par tomber vraiment malade en 1889 et meurt le 23 avril de cette même année.



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