La Pianiste Des Loups

Dans  Poèmes An Braz
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Méduse, Méduse, Ô chimère révélée à mes yeux,

Ton regard bleu argenté aux reflets étincelants

A gelé mon corps de toute résistance, laissant

Mon cœur ardent se consumer de mille feux.

 

(A Hélène Grimaud.)

(A Hélène Grimaud.)

La flamme vacillante de ma chandelle
Se fait kaléidoscope au travers de mes larmes,
Cette Méduse elle m’a pétrifiée de son charme,
Je reste de statue de cire et mon âme chancelle.

Méduse, Méduse, Ô chimère révélée à mes yeux,
Ton regard bleu argenté aux reflets étincelants
A gelé mon corps de toute résistance, laissant
Mon cœur ardent se consumer de mille feux.

Comme le chant mystérieux des sirènes,
Dernière exaltation avant une fin cruelle,
Le bleu stupéfiant de ses yeux m’appelle
A m’échouer las sur ses lèvres de reine.

Sirène, Sirène, Ô créature de Poséidon,
Le bleu nuancé de tes doux yeux égarés
Vaut toute mélodie que tu as pu chanter,
Supplante l’Amour et ses plus belles chansons.

Mes yeux ne voient plus que du bleu
Et cette force à changer la face de l’univers
Qui baigne incessamment ton regard clair
Et donne au mot « espoir » un côté merveilleux.

Cléopâtre, Cléopâtre, Ô éclat prodigieux,
Mon corps est plongé dans le ciel azur
Et nage vers un horizon fait de mille dorures,
Le cœur illuminé par la clarté de tes yeux.

An Braz



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