Cultivons nous
Peu me chaut ce que je suis ou ce que je ne suis pas moi-même. Je ne m'arrête plus à cela. Journal, 1902. André Gide
Les bourgeois honnêtes ne comprennent pas qu'on puisse être honnête autrement qu'eux. Extrait de Les faux-monnayeurs. André Gide
C'est alors que j'éprouvai la singulière disposition de mon esprit à se laisser griser par le sublime. Si le grain ne meurt écrit en 1926. André Gide
Voilà pourquoi je n'ose rien projeter ni promettre et que je ne parviens à rien qu'en biaisant et rusant avec moi-même, le long de quels atermoiements. Journal, 5 février 1912. André Gide
... choisir, c'était renoncer pour toujours, pour jamais, à tout le reste et la quantité nombreuse de ce reste demeurait préférable à n'importe quelle unité. Les Nourritures terrestres écrit en 1897. André Gide
J'en étais à ce point excédé que je ne sais plus trop si mon exaspération n'avait pas à la fin délabré tout l'amour que j'avais pour elle. Si le grain ne meurt écrit en 1926. André Gide
Vous avez constaté que le doublage détériore un film, que vous aviez raison de trouver des plus remarquables dans sa version originale. Ainsi soit-il écrit en 1952. André Gide
Il croit devoir échauder, avant de s'en servir, la théière de porcelaine... ne lui a-t-on pas enseigné en effet que l'eau bouillante risque de faire éclater les verres ? Voyage au Congo écrit en 1926. André Gide
