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Le diable s'est toujours mis du côté des savants. Le jardin d'Epicure (1894) Une citation par Anatole France  

Le diable s est toujours mis du côté des savants. Le jardin d Epicure (1894) CITATIONS ANATOLE FRANCE
Le lierre noir et la rose églantine
Défendent les portes du jardin
Où le soir d’un printemps qui s’obstine
Est tout d’azur et d’incarnadin.

Dehors s’éplorent les folles fontaines
Qui virent mi-mort d’amour l’Enfant
Venu par les routes incertaines
Vers ce seuil du rêve triomphant,
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La porte de la triste maison
Où s’abrita le rêve des ans
S’est close aux neiges de la saison
Dont frissonnent les nouveaux enfants.

La route ne connaît plus les rois
Qui passaient dans des bruits de tambours,
Ni les prêtres droits sous leurs orfrois,
Ni les bouffons et les troubadours.
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Roses trop rouges de mon désir,
Je vous effeuille au bord de cette onde
Où venait se mirer le Plaisir
Sous son masque usé comme le monde.

Du bleu des monts où naît le matin
Cent bateaux dont la poupe se bombe
Se laissent voguer, lourds de butin,
Vers la mer où le soleil succombe.
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Je suis mort au bord de la grève
D’un pays dont je fus roi
Las moi ! qu’ai-je trompé le rêve
Des blancs guerriers le la foi ?

Leurs trompettes d’or dans l’automne
Tonnent, et leurs cris de deuil
Vibrent dans le vent monotone
Qui souffle sur mon cercueil.
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Je suis ce roi des anciens temps
Dont la cité dort sous la mer
Aux chocs sourds des cloches de fer
Qui sonnèrent trop de printemps.

Je crois savoir des noms de reines
Défuntes depuis tant d’années,
O mon âme ! et des fleurs fanées
Semblent tomber des nuits sereines.
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L’étendard que mon bras de rebelle
Déroula sur les terres du rêve
Tremble aux tours du palais de la Belle
Pour que son peuple en rie. Et le glaive

Que trempa dans le sang des chimères
Quelque héros aïeul de ma race,
S’est brisé dans mes mains éphémères
Contre l’Ange à la ronge cuirasse.
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Mon royaume est plein de cavalcades
Caracolant vers des plaines d’or
Aux fanfares magiques d’un cor
Qui décèlera les embuscades.

Vers l’Occident surgissent, vermeils,
Les pinacles de la Cité sainte,
Où dix mille étendards, sur l’enceinte,
S’empourprèrent du sang des soleils.
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