Jean-Paul Marat, histoire et biographie de Marat

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Né le 24 mai 1743, Jean-Paul Marat était connu en tant qu’homme politique français et plus précisément, en tant que député montagnard à la Convention durant la Révolution. Il était aussi journaliste, physicien, médecin et écrivain.

Biographie

C’est à Boudry, dans la principauté de Neuchâtel, que Jean-Paul Marat vit le jour. La maison où il est né se situait sur la place du village, aujourd’hui baptisé place Marat. Il est le fils de Jean-Baptiste Marat et de Louise Cabrol.

Une carrière littéraire

De 1770 à 1772, il se lance dans l’écriture d’un roman épistolaire intitulé Les aventures du jeune comte Potowsky. Celui-ci n’a pas été édité. Par contre, en 1772, il publie l’ouvrage intitulé An Essay on the Human Soul de manière anonyme.

En 1773, un autre ouvrage philosophique baptisé A Philosophical Essay on Man paraît. Ce dernier a été réédité en 1775. En 1774, il publie Chains of Slavery.

En 1776, après avoir obtenu son diplôme de médecin à l’Université de St Andrews en Ecosse, il s’installe à Paris et y publie, en version française, son traité intitulé De l’homme.

Jean-Paul Marat

Jean-Paul Marat

La Révolution

En août 1789, Marat publie une feuille in-8° intitulée Le Moniteur patriote. Au mois de septembre de la même année, il publie un premier numéro du Publiciste parisien. Il s’agissait d’un journal politique, libre et impartial. A partir de cette année jusqu’en septembre 1792, il y publie près de mille numéros. Dans ses écrits, il défend les citoyens passifs et les gens de couleur. Il va même jusqu’à proposer l’abolition de l’esclavage des Noirs.

Il participe au développement de l’exagération révolutionnaire qui a commencé avec les massacres de septembre 1792.

Même s’il a été tenu premier responsable des massacres, cette idée a vite été abandonnée et Marat put continuer ses activités. Le 9 septembre 1792, il est élu député de Paris à la Convention.

En 1793, Marat se constitue prisonnier suite à un acte d’accusation parvenu au ministère de la justice le 23 avril. Le lendemain a lieu le procès et Marat fut acquitté.

Assassinat

Indignée par les agissements de Marat, Marie-Anne Charlotte de Corday d’Armont décide de le tuer. Elle se rend donc à l’assemblée le 11 juillet 1793, mais Marat n’y est plus allé depuis le mois de juin. Elle tente alors de le rencontrer chez lui, mais les deux premières fois, la compagne de Marat, Simone Evrard refuse de la laisser entrer. La troisième fois, évoquant des informations sur un éventuel complot, Marat demande qu’on la laisse entrer.

Au bout d’un quart d’heure d’entretien, Charlotte Corday frappe Marat à coup de couteau dans la poitrine. Sa mort fut immédiate. La jeune femme fut arrêtée sur place et guillotinée le 17 juillet 1793.



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