Un rayon de lumière
s’infiltre à travers la lucarne,
chassant les ombres de la nuit.
Je regarde la feuille blanche
immaculée
elle attend, attend les mots du silence.
Écrire pour ne pas mourir
dans le clair-obscur
de la vie.
Mon âme en déshérence
navigue entre hier et
ailleurs.
À l’abri de mon poème
loin des tumultes du temps
les mots s’inventent
un royaume
de terre et soleil,
à la recherche de mon identité,
face au miroir de mes rêves, tu es
celui d’une autre rive,
et j’écris pour ne pas mourir
cherchant à travers les mots ainsi jetés
l’essence même de la vie.