Tiens voici la mer
Le vent
Les vagues
L'écume abondante
Le sac et le ressac
Et l'amour qui divague
Serait-ce l'heure
De te conter fleurette
Dans le souffle des alizés
Les gros cargos
Les pétroliers
Se transmutent en
Voiliers élégants
Et barques coquettes
Serait-ce l'heure de te conter fleurette
Les mots résistent obstinément
Et je reste bouche bée
Tu te demandes ce qu'en moi
Tu as bien pu trouver
Et tu te ris de ma balourdise
L'heure a passé de te conter fleurette
Mon coeur s'est asséché
Mon corps a vieilli
Et mon âme est restée prise
Dans l'arrière-boutique
D'un marchand d'oubli
Jacques Herman
2009