C’est un boudoir meublé dans le goût de l’Empire,

Dans  Poésie François Coppée,  Promenades et Intérieurs
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C’est un boudoir meublé dans le goût de l’Empire,

Jaune, tout en velours d’Utrecht. On y respire
Le charme un peu vieillot de l’Abbaye-aux-Bois :
Croix d’honneur sous un verre et petits meubles droits,
Deux portraits, – une dame en turban qui regarde



Un pompeux colonel des lanciers de la garde
En grand costume, peint par le baron Gérard, –
Plus une harpe auprès d’un piano d’Érard,
Qui dut accompagner bien souvent, j’imagine,
Ce qu’Alonzo disait à la tendre Imogine.



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