Poésie Jacques Herman

Recueils de poèmes

Le ciel n’a pas vraiment changé Et beaucoup d’étoiles le soir Ressemblent pour l’éternité A des sourires éphémères Tu sais bien que je reste assis Dans l’ombre grise de mes nuits Sur le balcon de mon passé A m’inonder de ton mystère Je tends les bras désespéré Vers les collines effondrées

S’asseoir en silence Quand dans l’arbre voisin Le coucou vient chanter Rester attentif Au bruissement des feuilles Dans le vent Jamais au grand jamais Ne se plaindre de rien Se tenir toujours

Des horizons qui viennent De faire le plein de brume Des ciels alourdis Repus Toujours prêts à vomir Des flots d’eau continus

La vie chemine et tout est sans retour Il soufflera des vents nouveaux D’autres pluies tomberont Des printemps peu semblables A ceux du passé Se succéderont La vie chemine et tout est sans retour

Elle montre du doigt La ligne d’horizon Trouée par la brume De nos désillusions Mais qui sépare encore Le ciel et l’océan Le vent se faufile

Les bruits de l’âme Donnent au coeur Des pigments purs De vraies couleurs Que la bouche traduit En mots par erreur

Pour effleurer des doigts L’inaccessible étoile Il tend les bras au ciel Comme s’il parlait aux dieux Mais l’ombre est impalpable Et l’espoir est brumeux

Des voiliers immenses Les voiles peintes aux couleurs Vives de l’arrogance Suffisants et fiers Quittent le port Longent la côte Puis bravent la houle De la haute-mer Longtemps on les voit Qui se détachent sur le ciel bleu

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