poésie Annie Mathieu

Recueils de poèmes

Jeter sur le papier quelques mots mal écrits
lâcher les souvenirs, faire le tri dans ma vie
Revenir en arrière, enjamber les saisons
Retrouver l’enfant aux multiples questions

Voir papa et maman échanger un baiser
Et mettre des années avant que d’accepter
Qu’avant d’être parents ils aient été amants
Et que cet amour grandissait au fil du temps
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Je me souviens d’un homme au dos un peu voûté
De ses yeux hésitants entre l’eau et le feu
De son accent chantant  la chaleur d’autres cieux
De ses cheveux si noirs sans un fil argenté

Je me souviens d’un homme aux silences si pesants
Qui parfois jetait l’ancre au cœur de son passé
Pour recoller sa vie et ne rien oublier
Mais qui cherchait sa place entre deux continents
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Les joues se sont creusées, le crâne s’est dégarni
Il a parfois l’accent qui change de pays
Depuis plus de trente ans avec la même patience
Il lit dans les regards et il écoute les silences

Quand il parvient à accrocher votre regard
Il en sort des joies, des peines, des cauchemars
Il sait vous faire parler de ce que vous cachez
Pas par curiosité mais pour vous soulager
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Il y a des silences qui font mal à l’enfance
Comme un trou dans le cœur qui ne se ferme pas
Que l’on traîne derrière soi sur des chemins d’errance
Cherchant sans cesse la raison de ces silences là

J’ai vécu mon enfance comme on vit une erreur
Cherchant dans les livres comment c’était ailleurs
M’inventant un monde, où les gens étaient heureux
Où ils disaient je t’aime, où ils posaient sur moi leurs yeux
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Que m’importe de vivre
Si tu n’es pas à mes cotés
A quoi à me raccrocher
Si tu n’es la page de mon livre

Ma vie ne serait que poussière
Perdue dans l’immense univers
Je ne serais qu’un corps sans âme
Qui se noie dans ses larmes
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Si tu me demandes un jour, c’est quoi la mort

Je te dirai petit, c’est comme une présence
Que tu sens près de toi mais qui n’a pas de corps
C’est quand on part pour de très longues vacances
Et qu’on envoie en rêve des cartes postales
Qui montrent l’immensité d’un ciel étoilé !
Dessiné sous la voûte d’une cathédrale
Qui nous fait espérer que rien n’est terminé
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Si tu le veux, pour toi, je deviendrai un ange
Si tu le veux, pour toi, je serai dame blanche
Si tu le veux, pour toi, je serai ta mémoire
Je puise dans tes silences un bout de ton histoire

Si tu le veux, pour toi, je deviendrai louve
Si tu le veux, pour toi, je serai celle qui couve
Si tu le veux, pour toi, je serai ta prison
Je puise dans tes silences un peu de ta passion
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Dans les jardins de l’insouciance
Là où fleurit ton innocence
Ton regard tout en tendresse
Dépose sur mon cœur une caresse

Petit, ne grandis pas trop vite
Attention que ton enfance ne s’effrite

Qu’importe ce que font les grands
Ton enfance est comme un diamant

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J’ai peur qu’un jour le temps qui passe
Dépose des épines sur notre amour
Pour qu’elles brisent notre parcours
Et que de ta mémoire un jour je m’efface

J’ai peur de perdre un jour mes repères
De m’égarer sur un sentier trop noir
D’errer sans cesse dans le désespoir
Ne pas trouver les chemins tracés par nos pères
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Un homme s’endort au creux de son fauteuil
Entouré par les siens, mais déjà en partance
Son souffle et son cœur ne sont plus que silence
Sur son visage, luisent les larmes qu’il recueille

Brisant ses liens, il part, voyageur solitaire
Il va à la recherche de son amour perdu
Dans l’aurore de sa mort, brille une lumière
C’est le paradis qui appelle les cœurs perdus
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