Poésies contemporaines

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L’automne, une saison où les coloris
sont splendides.

Flore automnale.
Les dendrites décontenancées, l’odieuse nudité.
Un vent désœuvré balaie une beauté certaine.
Un déclin sournois, un verdâtre sans haleine.
Saison punitive, silence d’un ciel dévasté.

Les grillons s’étouffent, l’oiseau vacille…
La griserie frissonne, la feuille se fige.
Un décor marbré, désolant, je m’afflige.
Des pas mystérieux, faibles pacotilles.
Le frisquet domine, saison bestiale.
A quoi bon souffrir, mugissement éhonté!

La terre tremble, les branches saccagées.
Vitre timide, nostalgie banale.
Chasse l’amertume, le foyer crache sa chaleur.
Nordir dans l’attente d’un apaisement serein.
La volonté d’agir, entendre ce doux refrain.
Se vêtir, parcheminer ce vent avec candeur.

 

André Épervier

 

La nuit revient Sur la pointe des pieds Mais je l'ai vue Remplie de haine Et d'humeurs viciées

Monsieur Tel et Tel et son amie Tsoin Tsoin Son fils et sa presque bru Madame Bel et Bien Sa petite-fille Rouquine Coquine Mona Lisa Tutti Quanti Ses nièces et ses Neveux bien-aiméss Et puis tous ces gens Qui se mettent à pleurer  

La tour Eiffel est en balade Dans la banlieue londonienne Elle y réside incognito Depuis deux ou trois semaines A peine Mais des Sioux emplumés De la tête aux pieds L'ont remarquée      

Résiste Relève-toi Un peu de courage Et de dignité Voyons      

Il n'est pas de délire plus beau Que celui qui s'achève dans Le réveil à contretemps Des lois mêmes de la nature

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