Traductions d’Horace

Poésies Charles Gill

Le Zéphir a chassé du ciel les noirs nuages ;
On a remis à flot les carènes des plages :
Le rigoureux hiver fait place au doux printemps.
Déjà, le laboureur ne veille plus à l’âtre,
Et le libre troupeau gambade autour du pâtre ;
La blancheur du frimas n’attriste plus les champs.
Sous le croissant d’argent, les Nymphes jamais lasses

Dansent d’un pied léger, en se joignant aux Grâces ;
C’est Vénus qui les guide : elle conduit le jeu
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Souviens-toi, Dellius, dans l’épreuve et la peine,
Dans les félicités que le sort peut offrir,
De conserver une âme également sereine,
Car il te faut mourir ;

Soit que ton cœur, sans trêve ait langui de tristesse,
Soit que, loin des tracas, tu te sois réjoui,
Buvant, couché sur l’herbe en des jours de liesse,
Le Falerne vieilli.
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Modulés sur un rythme à nul autre emprunté,
Mes chants retentiront dans la postérité ;
L’Aufide l’a promis à mon heureuse aurore :
Je suis né près des flots dont le fracas sonore,
Dans le déclin des jours par la brise emporté,
Des horizons lointains emplit l’immensité.

Pindare, Simonide, Alcée et Sthésicore
Ne sont pas oubliés, malgré qu’au premier rang,
Homère, le plus vieux, soit aussi le plus grand ;
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Leuconoë, ne cherche pas à deviner
Quelle fin les dieux ont bien pu nous destiner :
Le savoir ne ferait le bonheur de personne ;
N’interroge pas les calculs de Babylone.
Oh ! qu’il serait préférable de s’incliner,

Quoi qu’il arrive, soit que le ciel nous accorde
De revoir plusieurs fois les neiges de l’hiver,
Soit que celui qui maintenant brise la mer
Tyrrhénienne sur le môle qui la borde,
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