Contes Musiques chansons enfants

Grand Claus et petit Claus, un conte de Hans Christian Andersen
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Grand Claus et petit Claus

Grand Claus et petit Claus

Dans un village vivaient deux paysans qui portaient le même nom. Ils s’appelaient tous deux Claus, mais l’un avait quatre chevaux, l’autre n’en avait qu’un. Pour les distinguer l’un de l’autre, on avait nommé le premier grand Claus, bien qu’ils fussent de même taille, et le second, qui ne possédait qu’un cheval, petit Claus.

Ecoutez bien maintenant ce qui leur arriva; car c’est une histoire véritable, s’il en fut jamais.

Toute la semaine le petit Claus travaillait pour le grand à la charrue avec son unique cheval; en retour, grand Claus venait l’aider avec ses quatre bêtes, mais une fois la semaine seulement, le dimanche. Houpa ! comme petit Claus faisait alors claquer son fouet pour exciter ses cinq chevaux, car ce jour-là il les regardait tous comme siens.

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Les coureurs, un conte de Hans Christian Andersen
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Les Coureurs

Un prix, deux prix même, un premier et un second, furent un jour proposés pour ceux qui montreraient la plus grande vélocité.

C’est le lièvre qui obtint le premier prix.

Lievre coureur

– Justice m’a été rendue, dit-il; du reste, j’avais assez de parents et d’amis parmi le jury, et j’étais sûr de mon affaire. Mais que le colimaçon ait reçu le second prix, cela, je trouve que c’est presque une offense pour moi.

– Du tout, observa le poteau, qui avait figuré comme témoin lors de la délibération du jury; il fallait aussi prendre en considération la persévérance et la bonne volonté: c’est ce qu’ont affirmé plusieurs personnes respectables, et j’ai bien compris que c’était équitable. Le colimaçon, il est vrai, a mis six mois pour se traîner de la porte au fond du jardin, et les autres six mois pour revenir jusqu’à la porte; mais, pour ses forces c’est déjà une extrême rapidité; aussi dans sa précipitation s’est-il rompu une corne en heurtant une racine. Toute l’année, il n’a pensé qu’à la course et, songez donc, il avait le poids de sa maison sur son dos. Tout cela méritait récompense et voilà pourquoi on lui a donné le second prix.

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Le schilling d'argent, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Schilling d’argent

500 schilling

Il y avait une fois un schilling. Lorsqu’il sortit de la Monnaie, il était d’une blancheur éblouissante; il sauta, tinta: ” Hourrah ! dit-il, me voilà parti pour le vaste monde ! ”

Et il devait, en effet, parcourir bien des pays. Il passa dans les mains de diverses personnes. L’enfant le tenait ferme avec ses menottes chaudes. L’avare le serrait convulsivement dans ses mains froides. Les vieux le tournaient, le retournaient, Dieu sait combien de fois, avant de le lâcher. Les jeunes gens le faisaient rouler avec insouciance.

Notre schilling était d’argent de bon aloi, presque sans alliage. Il y avait déjà un an qu’il trottait par le monde, sans avoir quitté encore le pays où on l’avait monnayé. Un jour enfin il partit en voyage pour l’étranger. Son possesseur l’emportait par mégarde. Il avait résolu de ne prendre dans sa bourse que de la monnaie du pays où il se rendait. Aussi fut-il surpris de retrouver, au moment du départ, ce schilling égaré. “Ma foi, gardons-le, se dit-il, là-bas il me rappellera le pays !

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Le dernier rêve du chêne, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Dernier Rêve du chêne

Au sommet de la falaise haute et ardue, en avant de la forêt qui arrivait jusqu’aux bords de la mer, s’élevait un chêne antique et séculaire. Il avait justement atteint trois cent soixante-cinq ans; on ne l’aurait jamais cru en voyant son apparence robuste.

Souvent, par les beaux jours d’été, les éphémères venaient s’ébattre et tourbillonner gaiement autour de sa couronne; une fois, une de ces petites créatures, après avoir voltigé longuement au milieu d’une joyeuse ronde, vint se reposer sur une des belles feuilles du chêne.

– Pauvre mignonne ! dit l’arbre, ta vie entière ne dure qu’un jour. Que c’est peu ! Comme c’est triste !

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Le briquet, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Briquet

Un soldat s’en venait d’un bon pas sur la route.

Une deux, une deux ! sac au dos et sabre au côté. Il avait été à la guerre et maintenant, il rentrait chez lui.

Sur la route, il rencontra une vieille sorcière. Qu’elle était laide ! ! sa lippe lui pendait jusque sur la poitrine.

– Bonsoir soldat, dit-elle. Ton sac est grand et ton sabre est beau, tu es un vrai soldat. je vais te donner autant d’argent que tu voudras.

– Merci, vieille, dit le soldat.

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La bergère et le ramoneur, un conte de Hans Christian Andersen
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La Bergère et le ramoneur

La bergere et le ramoneur

As-tu jamais vu une très vieille armoire de bois noircie par le temps et sculptée de fioritures et de feuillages? Dans un salon, il y en avait une de cette espèce, héritée d’une aïeule, ornée de haut en bas de roses, de tulipes et des plus étranges volutes entremêlées de têtes de cerfs aux grands bois. Au beau milieu de l’armoire se découpait un homme entier, tout à fait grotesque ; on ne pouvait vraiment pas dire qu’il riait, il grimaçait; il avait des pattes de bouc, des cornes sur le front et une longue barbe. Les enfants de la maison l’appelaient le «sergentmajorgénéralcommandantenchefauxpiedsdebouc » .

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Cinq dans une cosse de pois, un conte de Hans Christian Andersen
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Cinq dans une cosse de pois

Cinq dans une cosse de pois

Il y avait cinq petits pois dans une cosse, ils étaient verts, la cosse était verte, ils croyaient que le monde entier était vert et c’était bien vrai-pour eux !

La cosse poussait, les pois grandissaient, se conformant à la taille de leur appartement, ils se tenaient droit dans le rang…

Le soleil brillait et chauffait la cosse, la pluie l’éclaircissant, il y faisait- tiède et agréable, clair le jour, sombre la nuit comme il sied, les pois devenaient toujours plus grands et plus réfléchis, assis là en rang, il fallait bien qu’ils s’occupent.

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Le rossignol et l'empereur, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Rossignol et l’Empereur

Vous savez qu’en Chine, l’empereur est un Chinois, et tous ses sujets sont des Chinois.

Le rossignol et l'empereur

Il y a de longues années, et justement parce qu’il y a très longtemps, je veux vous raconter cette histoire avant qu’on ne l’oublie.

Le palais de l’empereur était le plus beau du monde, entièrement construit de la plus fine porcelaine – il fallait d’ailleurs y faire très attention.

Dans le jardin poussaient des fleurs merveilleuses; et afin que personne ne puisse passer sans les remarquer, on avait attaché aux plus belles d’entre-elles des clochettes d’argent qui tintaient délicatement. Vraiment, tout était magnifique dans le jardin de l’empereur, et ce jardin s’étendait si loin, que même le jardinier n’en connaissait pas la fin. En marchant toujours plus loin, on arrivait à une merveilleuse forêt, où il y avait de grands arbres et des lacs profonds. Et cette forêt s’étendait elle-même jusqu’à la mer, bleue et profonde. De gros navires pouvaient voguer jusque sous les branches où vivait un rossignol. Il chantait si divinement que même le pauvre pêcheur, qui avait tant d’autres choses à faire, ne pouvait s’empêcher de s’arrêter et de l’écouter lorsqu’il sortait la nuit pour retirer ses filets. “Mon Dieu ! Comme c’est beau !“, disait-il. Mais comme il devait s’occuper de ses filets, il oubliait l’oiseau. Les nuits suivantes, quand le rossignol se remettait à chanter, le pêcheur redisait à chaque fois: “Mon Dieu ! Comme c’est beau !

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Le crapaud, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Crapaud

Le puits était très profond et par conséquent la corde était longue, qui servait à monter le seau plein d’eau. Quand ce seau arrivait jusqu’à la margelle, on avait bien du mal à l’y poser, tant le vent était violent. Jamais le soleil ne descendait assez bas dans ce puits pour se mirer dans l’eau, mais aussi loin qu’atteignaient ses rayons, les pierres étaient couvertes d’une maigre verdure.

Une famille de crapauds vivait dans le puits. Ils étaient nouveaux venus, puisque c’est la vieille grand-mère – encore vivante – qui y était arrivée, la tête la première. Les grenouilles vertes, établies là depuis bien plus longtemps, et qui nageaient de tous côtés dans l’eau, les considéraient comme des invités de passage, mais voyaient bien qu’ils étaient un peu de leur espèce.

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Le Sarrasin, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Sarrasin

Je connais une bande moineaux espiègles et très bavards, toujours babillant, gazouillant, rapportant mille et mille histoires. Voilà ce qu’ils m’ont conté, un jour que je m’étais assise sur un muret de pierre le long d’une petite route de campagne.

Il était une fois un vieux saule à l’écorce craquelée, qui balançait ses longues branches souples et son feuillage délicat en bordure d’un champ de céréales: il poussait là du blé magnifique, de l’orge bien robuste et de l’avoine aux épis si rebondis qu’ils penchaient vers la terre. Juste à côté s’étendait un champ de sarrasin, que l’on appelle aussi du blé noir: il se tenait tout droit, dressant avec arrogance ses hautes tiges raides. ‘Comme je suis beau ! tellement plus beau que le blé !’ Ne cessait-il de répéter, plein d’orgueil. ‘Je suis certain, vieux saule mon voisin, que tu n’as jamais rien contemplé de plus beau qu’un champ de sarrasin !’ Le saule secouait doucement ses branches, comme pour dire: ‘Attention, attention ! ne sois pas trop vaniteux, tu risquerais bien d’être puni…’ mais le sarrasin se dressait de plus belle et ne se gênait pas pour affirmer que le saule était un vieux radoteur…

Champ de sarrasin

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