Andrée Maillet est un auteur de poèmes et de romans d’origine québécoise. Elle est née le 7 juin 1912 dans la ville de Montréal et est décédée le 3 décembre 1995 à l’âge de 74 ans. Elle suivra les traces de sa mère qui, elle aussi est écrivaine.
Sa famille
Le père d’Andrée se prénomme Roger Maillet. Après avoir participé à la guerre de 1914 dans la branche aviation, il met en place plusieurs locaux de journalisme dans la ville de Montréal. Il est notamment le propriétaire du Petit Journal et du Photo Journal. Il se marie avec Corinne Dupuis, l’héritière des centres commerciaux Dupuis Frères. Andrée héritera sa passion pour l’écriture de sa mère qui est également auteur de roman. La famille est aisée puisqu’elle a des ascendants bourgeois.
Ses études
Andrée intègre le pensionnat Villa-Maria et l’atelier de l’avenue Lorn lorsqu’elle est adolescente. À l’époque, ses parents vivent dans la résidence familiale se trouvant à Notre-Dame-de-l’île-Perrot. Dès l’âge de 10 ans, elle est déjà attirée par l’écriture et publie ses premiers poèmes avec l’aide de Jean-Charles Harvey, un romancier québécois des années 1980 et 1990. Lorsque la guerre éclate et touche Montréal, Andrée est envoyée à New York pour suivre des cours de chant. Lorsque les tensions politiques s’apaisent, elle ne revient pas à Montréal, mais part pour Paris pour épauler son père dans son activité de journaliste. Elle devient correspondante pour les sociétés de la famille.
À cette même époque, elle fait la rencontre de celui qui deviendra son mari : Lloyd Hamlyn Hobden. Il est officier d’origine canadienne et anglaise, et suit des cours en lettres à l’université de Sorbonne. Tous deux partagent le métier de journaliste et parcourront le monde pendant les premières années de leur mariage.
L’aventure Amérique française
Peu avant 1951, sa mère achète la revue Amérique française. Ses anciens propriétaires sont Pierre Elliott Trudeau et François Hertel. Lorsqu’Andrée rentre à Montréal, elle prend les reines de la revue et découvrira les grandes personnalités littéraires de son époque. Germaine Guèvremont, Clarence Gagnon, Robert Choquette ou encore François Hertel complèteront la liste de ses connaissances littéraires et écrivent plusieurs articles pour sa revue. Andrée ouvre les portes de sa revue aux écrivains en herbe et futurs grands noms dans la littérature française. Des artistes comme Gaston Miron, Jean-Jules Richard, Paul Dupuis, Cécile Cloutier ou encore Jacques Ferron gagneront en célébrité grâce à la parution de leurs œuvres dans l’Amérique française.
Sa carrière en tant qu’écrivain ?
Malgré sa fonction prenante au sein de l’Amérique française, Andrée ne délaisse pas son désir d’écriture. Effectivement, elle multiplie les genres littéraires. Ses nouvelles les plus célèbres sont Les Montréalais éditée en 1962 et Le lendemain n’est pas sans amour, publiée un an plus tard. Elle est aussi l’auteur de nombreux romans dont les plus connus s’intitulent Les Remparts de Québec édité en 1964, Lettres au surhomme composé de deux volumes et publiés en 1976. Elle écrit également des contes et des recueils de poèmes, notamment Le Chant de l’Iroquoise et Elémentaires, publiés en 1967 et en 1964. Plusieurs de ses articles sont publiés dans des journaux, des magazines et des revues. Plus tard, ses œuvres feront l’objet d’adaptations théâtrales ou télévisuelles.
Ses titres
Tout au long de ses 50 ans de carrière dans l’écriture, Andrée donne naissance à trois enfants et obtient les titres d’officier de l’ordre du Canada en 1978. Elle gagne le prix Athanase-David deux ans plus tard et est promu au statut de grand officier de l’ordre National du Québec. Elle meurt le 3 décembre 1995 dans sa demeure familiale.