André Chénier, histoire et biographie de Chénier

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André Chénier

André Chénier de son nom complet André Marie de Chénier est un journaliste et poète français. Il est né le 30 octobre 1762 à Constantinople et est décédé le 25 juillet 1794 à Paris. Il a été guillotiné.

Son œuvre n’a jamais été achevé. La publication posthume a commencé en 1819. Il est considéré aujourd’hui comme étant l’un des écrivains de l’hellénisme les plus remarquables.

André Chénier

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Biographie d’André Chénier

André Chénier est né d’un diplomate français, Louis Chénier et d’une mère grecque à Galata en Constantinople, l’actuelle  Istanbul en Turquie. André est venu en France avec sa famille en 1765, où il restera avec sa mère lorsque son père fut consul au Maroc.

Il a passé son enfance à Carcassonne, avant de rejoindre le pensionnat du Collège de Navarre à Paris. Sa passion pour la littérature de l’Antiquité apparaissait dès son jeune âge. Lié d’amitié avec des fils de familles de la noblesse parisienne de l’époque, il réussit à fréquenter les milieux culturels et aristocratiques.

En 1782, il part à Strasbourg lors d’un stage d’élève officier, mais il a vite laissé tomber la carrière militaire et s’est consacré à la poésie et la littérature en espérant devenir “l’Homère des modernes”.

Il part vers la Suisse, et là, il commence à écrire des Élégies et des Bucoliques, en imitant les modèles antiques. Après un voyage en Italie, André Chénier commence à s’intéresser aux poèmes philosophiques et satiriques qui présentent des idéaux politiques, particulièrement lors de la période qui a suivi la révolution de 1789 en France.

André Chénier

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Il fut obligé cependant de contenir son agressivité.

Le Marquis de la Luzerne l’engagea par la suite comme étant un ambassadeur de France en Angleterre. Un poste qu’il commencera en décembre 1787, accompagné à l’époque avec Maria Cosway.

En 1789, il commença à écrire dans le Journal de la Société avant d’entamer une collaboration dès 1791 au Journal de Paris, qui appartenait à l’époque au parti constitutionnel. Dans ce journal, André Chénier écrira des articles de condamnation sur les excès de la révolution et critique Jacques Pierre Brissot.

Ces déclarations publiques ont inquiété les proches d’André qui a du partir de Paris, secrètement, en 1792.

Lors des massacres de septembre, Chénier était à Rouen. Il est arrivé au Havre sans toutefois accepter de quitter le pays et retourne pour faire part des tentatives pour arracher Louis XVI à l’échafaud.

A cette époque, André Chénier a écrit Odes à fanny pour Francoise Lecouteulx, avec qui il était amoureux.

En mars 1794, André Chénier a été arrêté alors qu’il rentrait de Versailles, accompagné de Émilie-Lucrèce d’Estat.

Il a été guillotiné avec le poète Jean Antoine Roucher et Frédéric de Trenck et plusieurs d’autres qui ont été soupçonné d’achat de votes de conventionnels lors du procès de Louis XVI. Deux jours après Robespierre a été arrêté.

La veille de son exécution, André Chénier a écrit l’ode La Jeune Captive.

Avant de le décapiter, il a lancé ses paroles les plus célèbres en s’adressant à Jean Antoine Roucher, « je n’ai rien fait pour la postérité. Pourtant, j’avais quelque chose là ! » en faisant référence à sa tête.

Il a été enterré avec 1300 autres victimes de la Terreur et de la guillotine.



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