De la lutte implacable
Entre le feu et l'eau
C'est l'air que tu respires
Qui sort toujours vainqueur
Comme le temps mort
Couronné
De succès pour échapper
A la lutte des heures
Chaque fois que tu viens
En ces lieux protégés
Par le velours bleuté
Des collines lointaines
A l'écart des folies
A l'abri des joies
Et des peines
Tu porte un oeil dilaté
Sur le monde retrouvé
De tes ancrages d'enfant
Sage et tranquille
Et tu te promènes
Dans les étages d'une maison
Enracinée au coeur
De la vieille ville
© Jacques Herman – 2007