Sonnet 12

Dans  L’Olive
Evaluer cet article
O de ma vie à peu pres expirée
Le seul filet! yeux, dont l’aveugle archer
A bien sceu mil’,et mil’ fleches lascher,
Sans qu’il en ait oncq’ une en vain tirée.

Toute ma force est en vous retirée,
Vers vous je vien’ ma guerison chercher,
Qui pouvez seulz la playe dessecher,
Que j’ay par vous (ô beaux yeux! ) endurée.

Vous estes seulz mon etoile amyable,
Vous pouvez seulz tout l’ennuy terminer,
Ennuy mortel de mon ame offensée.

Vostre clarté me soit doncq’ pitoyable,
Et d’un beau jour vous plaise illuminer
L’obscure nuyt de ma triste pensée.

Sonnet 12 L’Olive Poésie Joachim Du Bellay

 Poésie Joachim Du Bellay - L’Olive - Sonnet 12 -  O de ma vie à peu pres expirée Le seul filet! yeux, dont l’aveugle archer


Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/