Sonnet 11

Dans  L’Olive
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Des ventz emeuz la raige impetueuse
Un voyle noir etendoit par les cieux,
Qui l’orizon jusqu’aux extremes lieux
Rendoit obscur, et la mer fluctueuse.

De mon soleil la clarté radieuse
Ne daignoit plus aparoitre à mes yeulx,
Ains m’annonçoient les flotz audacieux
De tous costez une mort odieuse.

Une peur froide avoit saisi mon ame
Voyant ma nef en ce mortel danger,
Quand de la mer la fille je reclame,

Lors tout soudain je voy’ le ciel changer,
Et sortir hors de leurs nubileux voyles
Ces feux jumeaux, mes fatales etoiles.

Sonnet 11 L’Olive Poésie Joachim Du Bellay

 Poésie Joachim Du Bellay - L’Olive - Sonnet 11 -  Des ventz emeuz la raige impetueuse Un voyle noir etendoit par les cieux,


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