Pour le premier ballet de monseigneur le Dauphin. Au roi Henri le grand

Dans  Poèmes,  Poésies François de Malherbe
Evaluer cet article
Voici de ton Etat la plus grande merveille,
Ce fils où ta vertu reluit si vivement ;
Approche-toi, mon prince, et vois le mouvement
Qu’en ce jeune Dauphin la musique réveille.
Qui témoigna jamais une si juste oreille
A remarquer des tons le divers changement ?
Qui jamais à les suivre eut tant de jugement,
Ou mesura ses pas d’une grâce pareille ?

Les esprits de la cour s’attachant par les yeux
A voir en cet objet un chef-d’oeuvre des cieux,
Disent tous que la France est moins qu’il ne mérite ;

Mais moi que du futur Apollon avertit,
Je dis que sa grandeur n’aura point de limite,
Et que tout l’univers lui sera trop petit.

 

De François de Malherbe

Pour le premier ballet de monseigneur le Dauphin. Au roi Henri le grand Poèmes Poésies François de Malherbe

 Poésies François de Malherbe - Poèmes - Pour le premier ballet de monseigneur le Dauphin. Au roi Henri le grand -  Voici de ton Etat la plus grande merveille, Ce fils où ta vertu reluit si vivement ;


Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/