Poésies Stuart Merrill

 Stuart Merrill

Stuart Merrill de son vrai nom Stuart Fitzrandolph Merrill est né à Hempstead Long Island aux USA le 1er août 1863 et est mort à Versailles le 1er décembre 1915.

 Stuart Merrill

 

 

Stuart Merrill est un poète symboliste américain de langue française.Il s’établit à Paris dés 1890 et apporte de nouvelles formes à la poésie. Il fit aussi des traductions avec les textes de Baudelaire,  Huysmans ou Aloysius Bertrand.

Poésies et poèmes de Stuart Merrill

 

Recueils de poèmes

Stuart Merrill
0

Stuart Merrill

Stuart Merrill de son vrai nom Stuart Fitzrandolph Merrill est né à Hempstead Long Island aux USA le 1er août 1863 et est mort à Versailles le 1er décembre 1915. C’est un poète symboliste américain de langue française. Ses principaux recueils sont Les Gammes (1887), Les Fastes (1891), et les Petits Poèmes d’Automne (1895).

Stuart Merrill

Stuart Merrill

Lire la suite...

Petits poèmes d'automne

Mon âme tant mal de s’endort,
Sœur, au son de ta chanson nocturne :
Un lys noir a fleuri dans l’urne,
Le roi de ce pays est mort.

De lointains luths scandent tes paroles
Que je ne comprends plus, ô ma sœur.
Semez, mes mains, avec douceur
Des étoiles et des corolles.
Lire la suite...

Le lierre noir et la rose églantine
Défendent les portes du jardin
Où le soir d’un printemps qui s’obstine
Est tout d’azur et d’incarnadin.

Dehors s’éplorent les folles fontaines
Qui virent mi-mort d’amour l’Enfant
Venu par les routes incertaines
Vers ce seuil du rêve triomphant,
Lire la suite...

La porte de la triste maison
Où s’abrita le rêve des ans
S’est close aux neiges de la saison
Dont frissonnent les nouveaux enfants.

La route ne connaît plus les rois
Qui passaient dans des bruits de tambours,
Ni les prêtres droits sous leurs orfrois,
Ni les bouffons et les troubadours.
Lire la suite...

Roses trop rouges de mon désir,
Je vous effeuille au bord de cette onde
Où venait se mirer le Plaisir
Sous son masque usé comme le monde.

Du bleu des monts où naît le matin
Cent bateaux dont la poupe se bombe
Se laissent voguer, lourds de butin,
Vers la mer où le soleil succombe.
Lire la suite...

Je suis mort au bord de la grève
D’un pays dont je fus roi
Las moi ! qu’ai-je trompé le rêve
Des blancs guerriers le la foi ?

Leurs trompettes d’or dans l’automne
Tonnent, et leurs cris de deuil
Vibrent dans le vent monotone
Qui souffle sur mon cercueil.
Lire la suite...

Je suis ce roi des anciens temps
Dont la cité dort sous la mer
Aux chocs sourds des cloches de fer
Qui sonnèrent trop de printemps.

Je crois savoir des noms de reines
Défuntes depuis tant d’années,
O mon âme ! et des fleurs fanées
Semblent tomber des nuits sereines.
Lire la suite...

L’étendard que mon bras de rebelle
Déroula sur les terres du rêve
Tremble aux tours du palais de la Belle
Pour que son peuple en rie. Et le glaive

Que trempa dans le sang des chimères
Quelque héros aïeul de ma race,
S’est brisé dans mes mains éphémères
Contre l’Ange à la ronge cuirasse.
Lire la suite...

Mon royaume est plein de cavalcades
Caracolant vers des plaines d’or
Aux fanfares magiques d’un cor
Qui décèlera les embuscades.

Vers l’Occident surgissent, vermeils,
Les pinacles de la Cité sainte,
Où dix mille étendards, sur l’enceinte,
S’empourprèrent du sang des soleils.
Lire la suite...

Je suis né dans une ville d’or
Dont au crépuscule tours et dômes
Reflètent leur irréel décor
Dans des mers qui baignent de royaumes.

Il y passe, sous de étendards,
Des rois fous d’avoir suivi la lune
Jusqu’à la pâle île des brouillards.
Et du port l’on voit, l’une après l’une,
Lire la suite...

Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/