Sonnet 6

Dans  L’Olive
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Comme on ne peult d’oeil constant soustenir
Du beau Soleil la clarté violente,
Aussi qui void vostre face excellente
Ne peult les yeulx assez fermes tenir.

Et si de près il cuyde parvenir
A contempler vostre beauté luysante,
Telle clarté à voir luy est nuysante,
Et si le faict aveugle devenir.

Regardez doncq’ si suffisant je suys
A vous louer, qui seulement ne puys
Voz grands beautez contempler à mon gré.

Que si mes yeulx avoient un tel pouvoir,
J’estimeroy’ plus fermes les avoir,
Que n’a l’oyseau à Jupiter sacré.

 

L’Olive

Un poème de Joachim Du Bellay

Sonnet 6 L’Olive Poésie Joachim Du Bellay

 Poésie Joachim Du Bellay - L’Olive - Sonnet 6 -  Comme on ne peult d’oeil constant soustenir Du beau Soleil la clarté violente,


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