Elle avait la certitude que si elle ouvrait sa porte les forces hostiles déferleraient chez elle, s'empareraient d'elle et que ça serait fini une fois pour toutes. Voyage au bout de la nuit 1932 Une citation de Louis-Ferdinand Céline

Elle avait la certitude que si elle ouvrait sa porte les forces hostiles déferleraient chez elle, s empareraient d elle et que ça serait fini une fois pour toutes. Voyage au bout de la nuit 1932 Une citation de Louis-Ferdinand Céline CITATIONS LOUIS FERDINAND CÉLINE - Citations Louis Ferdinand Céline - Citation voyage
ACTE IV, Scène V

DOM JUAN, SGANARELLE.

DOM JUAN: Eh ! mourez le plus tôt que vous pourrez, c’est le mieux que vous puissiez faire. Il faut que chacun ait son tour, et j’enrage de voir des pères qui vivent autant que leurs fils.

Il se met dans son fauteuil.

SGANARELLE: Ah ! Monsieur, vous avez tort.

DOM JUAN: J’ai tort ?

SGANARELLE: Monsieur.

DOM JUAN se lève de son siège: J’ai tort ?

SGANARELLE: Oui, Monsieur, vous avez tort d’avoir souffert ce qu’il vous a dit, et vous le deviez mettre dehors par les épaules. A-t-on jamais rien vu de plus impertinent ? Un père venir faire des remontrances à son fils, et lui dire de corriger ses actions, de se ressouvenir de sa naissance, de mener une vie d’honnête homme, et cent autres sottises de pareille nature ! Cela se peut-il souffrir à un homme comme vous, qui savez comme il faut vivre ? J’admire votre patience; et si j’avais été en votre place, je l’aurais envoyé promener. O complaisance maudite ! à quoi me réduis-tu ?

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Le malade imaginaire PREMIER INTERMÈDE

Polichinelle, dans la nuit, vient pour donner une sérénade à sa maîtresse. Il est interrompu d’abord par des violons, contre lesquels il se met en colère, et ensuite par le Guet, composé de musiciens et de danseurs.

POLICHINELLE

Ô amour, amour, amour, amour ! Pauvre Polichinelle, quelle diable de fantaisie t’es-tu allé mettre dans la cervelle ? à quoi t’amuses-tu, misérable insensé que tu es ? Tu quittes le soin de ton négoce, et tu laisses aller tes affaires à l’abandon. Tu ne manges plus, tu ne bois presque plus, tu perds le repos de la nuit; et tout cela pour qui ? Pour une dragonne, franche dragonne, une diablesse qui te rembarre, et se moque de tout ce que tu peux lui dire. Mais il n’y a point à raisonner là-dessus. Tu le veux, amour: il faut être fou comme beaucoup d’autres. Cela n’est pas le mieux du monde à un homme de mon âge; mais qu’y faire ? On n’est pas sage quand on veut, et les vieilles cervelles se démontent comme les jeunes.

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Phèdre ACTE cinquième Scène 3

Phèdre par Jean Racine

Thésée, Aricie

THÉSÉE

Vous changez de couleur, et semblez interdite,

Madame: que faisait Hippolyte en ce lieu ?

ARICIE

Seigneur, il me disait un éternel adieu.

THÉSÉE

Vos yeux ont su dompter ce rebelle courage;

Et ses premiers soupirs sont votre heureux ouvrage.
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Mais non; il n'est nullement nécessaire d'être méchant pour blesser autrui. Et c'est bien là le plus tragique: que des êtres bons et qui s'aiment puissent s'endolorir et se navrer avec la meilleure volonté du monde. Journal 1889-1939, 10 mars 1928. André Gide

Mais non; il n est nullement nécessaire d être méchant pour blesser autrui. Et c est bien là le plus tragique: que des êtres bons et qui s aiment puissent s endolorir et se navrer avec la meilleure volonté du monde. Journal 1889-1939, 10 mars 1928. André Gide CITATIONS ANDRÉ GIDE - Citations André Gide - Citation volonté

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