Le malade imaginaire ACTE I Scène 8

Angélique, Toinette

Toinette

Les voilà avec un notaire, et j’ai ouï parler de testament. Votre belle-mère ne s’endort point: et c’est sans doute quelque conspiration contre vos intérêts, où elle pousse votre père.

Angélique

Qu’il dispose de son bien à sa fantaisie, pourvu qu’il ne dispose point de mon cœur. Tu vois, Toinette, les desseins violents que l’on fait sur lui. Ne m’abandonne point, je te prie, dans l’extrémité où je suis.

Toinette

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Le fou parle
C’est ma mère, monsieur, avec ma fiancée
Elles passent là-bas, l’une à l’autre pressée.
La jeune m’a giflé, la vieille m’a fessé.
Je vous jure pourtant que je les aimais bien;
Mais, constamment, j’avais le besoin bénin
D’exiger trop d’amour: ses larmes et son sein.
Je vous jure, monsieur, qu’elles m’ont bien aimé.
Ça n’est certes pas leur faute à toutes les deux
Si sans cesse je voulais être plus heureux.

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La petite chérie arrive à Paris.
Paris fait du bruit. Paris fait du bruit
La petite chérie traverse la rue.La bruit tombe en pluie.

La bruit tombe en pluie
La petite chérie est sur le trottoir
Où de gros messieurs cossus et tout noirs
Empêchent son cœur de faire trop de bruit.
La petite chérie  extrait du recueil  Premiers Poèmes

 

Premiers poèmes

Paul Éluard

ACTE IV, Scène IV

DOM LOUIS, DOM JUAN, LA VIOLETTE, SGANARELLE.

LA VIOLETTE: Monsieur, voilà Monsieur votre père.

DOM JUAN: Ah ! me voici bien: il me fallait cette visite pour me faire enrager.

DOM LOUIS: Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. à dire vrai, nous nous incommodons étrangement l’un et l’autre; et si vous êtes las de me voir, je suis bien las aussi de vos déportements. Hélas ! que nous savons peu ce que nous faisons quand nous ne laissons pas au Ciel le soin des choses qu’il nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l’importuner par nos souhaits aveugles et nos demandes inconsidérées ! J’ai souhaité un fils avec des ardeurs nonpareilles; je l’ai demandé sans relâche avec des transports incroyables; et ce fils, que j’obtiens en fatiguant le Ciel de vœux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu’il devait être la joie et la consolation. De quel œil, à votre avis, pensez-vous que je puisse voir cet amas d’actions indignes, dont on a peine, aux yeux du monde, d’adoucir le mauvais visage, cette suite continuelle de méchantes affaires, qui nous réduisent, à toutes heures, à lasser les bontés du Souverain, et qui ont épuisé auprès de lui le mérite de mes

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Que l'oreille prenne goût à ces dissonances de même que, dans un autre domaine, l'oeil à des disharmonies picturales plus subtiles, il va sans dire... Journal 1889-1939, 28 février 1928. André Gide

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