Les rues et les verres vides

Dans  Le promeneur,  Poésies Odilon-Jean Périer
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Les rues et les verres vides
La grande fraîcheur des mains
Rien de cassé Rien de sali Rien d’inhumain
Cordialement bonjour, bonsoir
Je suis paresseux tu vois
En bonne santé
A la santé du paysage
L’amateur de rues aérées
Si vous voulez que je vous aime
Ouvrez des mains immaculées
Je ne suis pas désaltéré.

Le promeneur
Odilon-Jean Périer

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