Vos poémes

Le temps.

Longs mois, longs jours, longues heures.
On court tous après le bonheur.
Il s’attrape, se tape et se capte.
Il se déchire, ou pire, se transpire.
Attendre, apprendre, tout ce qui bande.
Passé, reculer, futur, la nature.
Danger écarté, suspension qui effraie.
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Poète sans vigueur, carcasse de paresse, Pauvre Plume aux Enfers descendue hardiment ; Voilà qu’à ce Banquet je te vois en détresse, Au milieu de la cour, marcher pudiquement.   Sans appeler, sais-tu ! Je comprends ton silence, Pauvre enfant désolé qui croit grandir d’un coup. Se taire est un aveu d’une forte souffrance ; Alors, je crie…

Au premières lueurs du jour Mon coeur me prévint Marchant dans cette cour Au petit matin D’un air assuré elle marchait Comme si rien ne la retenait Le regard droit et les cheveux battants Guidés au souffle du vent Je l’observai durant des semaines Epris d’un besoin préssant de la rencontrer N’osant cependant m’y aventurer…

Là, les vents courant sur l’azur immaculé Semblaient perdre l’enfant dans la voûte étoilée, Et venant, caressant mille fois son esprit, D’une fine tristesse, l’amant était détruit. Puis, mourant, s’en retournant à son désespoir, Dans un profond ennui, vit arriver le soir Lorsque bientôt, les ténèbres cernant la terre, D’un geste las, parti, le regard…

Parce qu’il est un monde Où à chacun Tout ne sourit Parce qu’il est un monde Où à chacun Tout ne réussit…   Souvent l’orage gronde, Cruel chemin, La force ennemie… Mon âme vagabonde, Rêvant demain, Subir ces temps-çi…   Quand la foudre me sonde, Éclair malsain, Douleur infinie… Mon corps surabonde, Visant plus loin,…

Aux vents des monts abrupts et des pics solitaires, Tendre princesse, s’ afflige en son château de verre, ” Ô déesses, oseriez-vous rester sans émoi Devant tant de peine, effet d’un destin sournois, Qui, dans ce palais, grande prison de cristal, Me tient prisonnière me poussant jusqu’au râle, Cernant mes charmes de ces murailles d’Onyx,…

Devant les vents ardents et les marées glacées, Jeune homme, le cœur lourd, admire au loin dans la baie, Lorsqu’un vieillard, doucement s’avançant vers lui, S’adressa au garçon en lui parlant ainsi : ” Mon cher petit, écoutez mes sages paroles, Voyez, aussi loin que vos tendre larmes volent, Tout ce que ce monde peut…

A l’ombre de la réclusion, Mes nuits se traînent silencieuse. Approche l’heure du réveil, Et avec elle, celle de la raison. Vision à peine ébauchée, Brumeuse, et sans pareil.

Mes yeux plongés dans les tiens, je prends ta bouche Lèvres ouvertes et offertes, ma langue te touche Et s’insinue dans cette humide et si douce profondeur Là où mon désir essaye délicatement de toucher ton cœur Nos baisers mordants sont érotiques et passionnés Nos corps se renversent sous cette folle intensité Garder encore l’osmose…

Ô princesse, majestueux phénix de cristal, Tu renais en mon cœur, éradique le mal, Et de ton large battement d’ailes gelées, Loin de moi, les viles tentations sont chassées. Lorsque sur mon âme se pose ton regard, Mes sens s’expriment, forts de cet heureux hasard, Qui, de tes yeux d’un bleu couleur de l’océan, Mérite…

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