Vos poémes

Nos regards raffolent de leurs guibolles Qui par leur légèreté nous affolent Leur beaux collants soyeux Donnent à nos yeux Tout l'art de la beauté Hélas presque disparu Celui de la féminité Jupes et robes adieu  

Encore, encore, encore et brusquement Fais-moi mal et aime-moi doucement Sans pitié, sans cœur, sans âme Me mettre mon pauvre cœur en flamme Me faire crier et me causer du mal Moi la douce, chaleureuse femme  

J’aurais tant désiré naître fleur et non femme Eclore au petit jour et dès le soir faner, Sans avoir eu le temps de connaître les larmes, Les chagrins, les adieux et les sombres pensées.

Je l’ai vu un matin, s’approcher d’un vieux banc Un brin déguenillé et le pas titubant Un mégot presque éteint, accroché à ses lèvres Et les yeux transparents, comme embués de fièvre  

Dieux existe-t-il, L’homme est-il bon, Est-ce que je t’aime Tout cela pour dire que je ne crois plus Pour essayer de te faire comprendre Que la vie n’est pas un long fleuve tranquille

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