Poésie Pierre Raoux

Recueils de poèmes

Les rêves en vieillissant exhument bien souvent le passé Pour regagner nos chers inhumés, Rajeunis dans ce futur comme un présent…  

Une chaleur aux portées chatoyantes crépite Dans l’âtre ou brûlent les bûches d’essences Sous le regard éteint d’une vieille décrépite Là voilà passée feu la bienveillante Florence. Son décès la surprise par un jeu de balance D’un siège à bascule de bien belle apparence  

Mené en bateau. Dure sont les vagues sur les océans Que coupe la proue ces lames céans. Le marin sur le mât côtoie ces géants Ces poètes des mers animer le néant. Ainsi le ciel et les flots se mélangent En lieds de goélands qui s’arrangent  

Les corbeaux. Fantaisie. Éructent, et refoulent si fort du goulot Qu’une de bouche d’égout d’un trottoir A tomber malade et devenir aussi pâlot Qu’un cachet qu’ils ont leurs âmes noires.

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