Poésie Jacques Herman

Recueils de poèmes

Des diablotins de pierre Vomissent leurs eaux sur nous Pauvres mortels  

Deux mannequins Sont descendus De leur vitrine Et se promènent nus Dans les rues De la ville Indifférente à leur beauté cireuse

C'est dans l'horloge Comtoise que Tu me parles le mieux Bien que ta voix Confusément résonne Dans le caisson  

Voilà trente ans bientôt Que j'ai rendu l'âme à Dieu Je ne joue plus Depuis à aucun jeu Sinon celui de la survivance imbécile  

Lorsqu'il décéda Il ne laissa Sur la table où Il écrivait Que des mots disparates Qui se couraient après Et des feuilles de papier blanc Qui les attendaient

Que cherches-tu entre des fleurs Depuis longtemps fanées Dont les restes figés Ressemblent à ceux Qui gisent en dessous d'elles

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