Poésie Jacques Herman

Recueils de poèmes

C'était un joyeux luron Que le dernier larron Qui demanda Qu'on le pendît La tête en bas  

Excusez-moi si je renverse La poubelle du jardin Et si j'éclaire A la lumière du jour Jusqu'au dernier pépin Qui jalonna votre vie  

Tu parles pour ne rien dire Tes hélices verbales tournent au vent Bruyamment Sur l'axe d'un moulin vide  

Au fond du trou La mémoire a déposé Des vestiges du passé Qui s’amoncellent Comme une couche sédimentaire Qui ne paraît pas déplaire Aux adeptes de la nostalgie  

Il est tombé dans mon jardin Une goutte de sueur Si grosse qu'elle l'a rempli En un tour de main Elle a chu de ton front dégarni    

La page était blanche Immaculée Parfaite virginité Pucelage garanti sans contrefaçon Blanche comme neige Elle ressemblait à une robe De mariée        

  En hommage à Witte Blok   Dans un coin de la ferme Qui sent le lait chaud Et la laine mouillée D'un vieux paletot Une vieille est assise Elle s'appelle Marie    

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