Poésie Jacques Herman

Recueils de poèmes

Pour avoir alourdi les poches de mon veston De quelques poignées de terre De deux ou trois cailloux De beaucoup de poussière Je me fis arrêter Comme un contrebandier  

Je dis Mardi n’est pas mal Mais pourrez-vous venir En fin de matinée Tirer du sol natal Mes mots enracinés Si fortement qu’en Les arrachant Ils se mettront à hurler  

On acquiert la crème de l’eau Chez l’eautière La crème du lait Chez la crémière La crème du sang  

Il vient se glisser Comme une ombre furtive Dans le parc éclairé Par un grand lampadaire Et s'assied sur le premier banc venu    

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