Poésie Cypora SEBAGH

Recueils de poèmes

Comme l’oiseau qui vole au-dessus des coteaux, J’aimerais revenir au pays que j’adore Pour abreuver mon âme aux doux fils de son eau, Du haut de ses collines, voir se lever l’aurore.

Je voudrais tant voler les rayons du soleil, Pour parer les saisons de démons, de merveilles. Je voudrais tant voler toutes les fleurs des jardins, Pour parer de beauté la laideur des matins.

Hanté par le sort qui s’acharne sur sa tête, Avec cette cicatrice qui lui barre le front, Rêvant du pouvoir qui détruirait la bête, Relevant les défis à chaque occasion ; Y avez-vous songé quand la mort le guète ?

Une femme, Tout simplement une femme, Je ne suis qu’une femme, Une femme seulement.

Au bord de la rivière, Il s'installe sous un saule. C'est pas comme à la mer, Quand les vagues gondolent.

Ton nom, je l’ai gravé Sur la souche du pommier ; Une hache l’a coupé, Et ton nom s’est brisé.

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