Emaux et camées

Oui, l'oeuvre sort plus belle D'une forme au travail Rebelle, Vers, marbre, onyx, émail.

Là-bas, sous les arbres s'abrite Une chaumière au dos bossu ; Le toit penche, le mur s'effrite, Le seuil de la porte est moussu.

Tout amoureux, de sa maîtresse, Sur son coeur ou dans son tiroir, Possède un gage qu'il caresse Aux jours de regret ou d'espoir.

Voilà longtemps que je vous aime : – L'aveu remonte à dix-huit ans ! – Vous êtes rose, je suis blême ; J'ai les hivers, vous les printemps.

Quand je mourrai, que l'on me mette, Avant de clouer mon cercueil, Un peu de rouge à la pommette, Un peu de noir au bord de l'oeil.

On voit dans le Musée antique, Sur un lit de marbre sculpté, Une statue énigmatique D'une inquiétante beauté.

Carmen est maigre – un trait de bistre Cerne son oeil de gitana ; Ses cheveux sont d'un noir sinistre ; Sa peau, le diable la tanna.

Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/