Que l’on ferme les volets

Dans  Poésie Jacques Herman
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Des fenêtres étroites
Laissent passer le temps
Jusqu’ici prisonnier
Des griffes saturniennes
Et libéré sans doute
Inconsidérément

 

Le voilà qui soudain
Se met à enfler
A jouer les baudruches
A deux doigts d’éclater
Entre des mains d’enfant

Que l’on ferme les volets
S’époumone un passant
Mais la noirceur du ciel
Vient absorber son cri

Jacques Herman
2011

 



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