XVI. La Mère Maurice

Dans  La mare au diable
Evaluer cet article

La Mère Maurice

Un jour, la mère Maurice se trouvant seule dans le verger avec Germain, lui dit d’un air d’amitié: ” Mon pauvre gendre, je crois que vous n’êtes pas bien. Vous ne mangez pas aussi bien qu’à l’ordinaire, vous ne riez plus, vous causez de moins en moins. Est-ce que quelqu’un de chez nous, ou nous-mêmes, sans le savoir et sans le vouloir, vous avons fait de la peine ?

— Non, ma mère, répondit Germain, vous avez toujours été aussi bonne pour moi que la mère qui m’a mis au monde, et je serais un ingrat si je me plaignais de vous, ou de votre mari, ou de personne de la maison.

Un jour, la mère Maurice se trouvant seule dans le verger avec Germain, lui dit d’un air d’amitié: ” Mon pauvre gendre, je crois que vous n’êtes pas bien. Vous ne mangez pas aussi bien qu’à l’ordinaire, vous ne riez plus, vous causez de moins en moins. Est-ce que quelqu’un de chez nous, ou nous-mêmes, sans le savoir et sans le vouloir, vous avons fait de la peine ?

— Non, ma mère, répondit Germain, vous avez toujours été aussi bonne pour moi que la mère qui m’a mis au monde, et je serais un ingrat si je me plaignais de vous, ou de votre mari, ou de personne de la maison.

 

La Mare au diable

Un roman de George Sand



Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/