Comme le champ de foire est désert, la baraque

Dans  Poésie François Coppée,  Promenades et Intérieurs
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Comme le champ de foire est désert, la baraque

N’est pas ouverte, et sur son perchoir, le macaque
Cligne ses yeux méchants et grignote une noix
Entre la grosse caisse et le chapeau chinois ;
Et deux bons paysans sont là, bouche béante,



Devant la toile peinte où l’on voit la géante,
Telle qu’elle a paru jadis devant les cours,
Soulevant décemment ses jupons un peu courts
Pour qu’on ne puisse pas supposer qu’elle triche,
Et montrant son mollet à l’empereur d’Autriche.



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