Gérard Mordillat admiratif devant les femmes

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Gérard Mordillat admiratif devant les femmes
Ces femmes-là … C’est ainsi que Gérard Mordillat a intitulé son dernier roman. Un titre des plus annonciateurs qui intrigue toutefois son public surtout qu’avant cet ouvrage, le cinéaste et écrivain qu’il est a justement réalisé un film portant encore sur les femmes. Ce dernier, intitulé Mélancolie ouvrière met en scène Lucie Baud, la toute première femme syndicaliste de l’histoire. Le rôle est notamment interprété par Virginie Ledoyen. Face aux questions, l’écrivain répond avec une simplicité : « J’admire le courage humble et éclatant des femmes ». Un bel hommage que la gent féminine lui en est reconnaissant …

Ces femmes-là, un roman futuriste ?

Dans son livre, l’histoire se déroule à l’aube des Jeux Olympiques de 2024 et d’après ses descriptions, elle se passe en France. En le lisant, on pourrait croire que son auteur est un futuriste, mais non, il se décrit plutôt comme un réaliste, car depuis toujours, la réalité le déconcerte.

L’écrivain souligne que le noyau central de son ouvrage est une manifestation qui a lieu dans la rue. Il y parle de différents personnages, des femmes, et les met en scène au fil de ses phrases en prose.

Tout au long du livre, chaque femme joue un rôle précis avec un avant, un pendant et un après manifestation.

En gros, l’homme veut rendre réaliste le mouvement de son histoire et sa progression.

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Gérard Mordillat, un amoureux de la prose

Dans son travail en général, Gérard Mordillat apparaît comme un grand amateur de prose. Il a d’ailleurs déclaré en aimer le rythme et c’est ce qui fait bouger son histoire.

Dans son roman, il fait attention à chaque mot pour ne pas casser ce tempo qu’il a dans la tête et pour que ce tempo soit aussi ressenti par ses lecteurs.

Il ne place jamais un mot au hasard, enlève tout ce qui est superflu et malgré cela, on retrouve une simplicité assez déconcertante dans son roman.

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Gérard Mordillat

Bon nombre de ses romans parlent des femmes. Ces femmes-là n’est effectivement pas le premier en ce genre, car avant cet ouvrage, il y a également eu Xenia ou encore Ce que savait Jennie.

Face aux questions concernant ce point, l’écrivain avoue avoir, en lui-même, une part féminine assez importante. Cela expliquerait alors sa grande admiration pour la gent féminine sans compter que dans sa vie réelle d’écrivain, ses amitiés littéraires sont majoritairement des femmes. Alors que d’autres s’appellent Geneviève Serreau, les unes portent les noms de Béatrix Beck, Marguerite Duras, Nathalie Sarraute ou encore Annie Ernaux. Toutes des femmes écrivaines avec qui il partage une amitié profonde et sincère.

Pour lui, le fait que certains hommes réservent toujours aux femmes un rôle secondaire est inacceptable. Il clame d’ailleurs haut et fort que les femmes ont un courage humble qu’il admire beaucoup.

Son style de lecture ?

Gérard Mordillat dit ne pas avoir de style particulier, mais il avoue aussi avoir un faible pour la sensibilité ouvrière étant lui-même issu de la classe ouvrière. Il a également été un ouvrier imprimeur ce qui fait qu’il a vécu les injustices et les crimes dont les ouvriers sont quotidiennement victimes.

Dans ce parti-là, il se dit très engagé, car il ne supporte pas l’injustice dont les faibles sont trop souvent victimes.



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