Monthly Archives: avril 2012

L avare

L’Avare ACTE III Scène 3

Harpagon, Cléante, Élise, Valère, Maître Jacques.

Harpagon
Pour vous, ma fille, vous aurez l’œil sur ce que l’on desservira, et prendrez garde qu’il ne s’en fasse aucun dégât: cela sied bien aux filles. Mais cependant préparez-vous à bien recevoir ma maîtresse, qui vous doit venir visiter et vous mener avec elle à la foire. Entendez-vous ce que je vous dis ?

Élise

Oui, mon père.

Harpagon

Oui, nigaude.

L’Avare par Jean Baptiste Poquelin: Molière

L’Avare ACTE III Scène 4

Harpagon, Cléante, Valère, Maître Jacques.

Harpagon

Et vous, mon fils le damoiseau, à qui j’ai la bonté de pardonner l’histoire de tantôt, ne vous allez pas aviser non plus de lui faire mauvais visage.

Cléante

Moi, mon père ? mauvais visage ! Et par quelle raison ?
Harpagon

Mon Dieu, nous savons le train des enfants dont les pères se remarient, et de quel oeil ils ont coutume de regarder ce qu’on appelle belle-mère; mais si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d’un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu’il vous sera possible.

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Britannicus

Britannicus ACTE II Scène V

Junie, Narcisse

Junie

Ah ! cher Narcisse, cours au-devant de ton maître:

Dis-lui… Je suis perdue, et je le vois paraître !

La pièce de Théâtre Britannicus par Jean Racine.

Le Tour du monde en quatre-vingts jours

Le Tour du monde en quatre-vingts jours Chapitre XII

où phileas fogg et ses compagnons s’aventurent à travers les forêts de l’inde et ce qui s’ensuit.

Le guide, afin d’abréger la distance à parcourir, laissa sur sa droite le tracé de la voie dont les travaux étaient en cours d’exécution. Ce tracé, très contrarié par les capricieuses ramifications des monts Vindhias, ne suivait pas le plus court chemin, que Phileas Fogg avait intérêt à prendre. Le Parsi, très familiarisé avec les routes et sentiers du pays, prétendait gagner une vingtaine de milles en coupant à travers la forêt, et on s’en rapporta à lui.

Phileas Fogg et Sir Francis Cromarty, enfouis jusqu’au cou dans leurs cacolets, étaient fort secoués par le trot raide de l’éléphant, auquel son mahout imprimait une allure rapide. Mais ils enduraient la situation avec le flegme le plus britannique, causant peu d’ailleurs, et se voyant à peine l’un l’autre.

Quant à Passepartout, posté sur le dos de la bête et directement soumis aux coups et aux contrecoups, il se gardait bien, sur une recommandation de son maître, de tenir sa langue entre ses dents, car elle eût été coupée net. Le brave garçon, tantôt lancé sur le cou de l’éléphant, tantôt rejeté sur la croupe, faisait

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