Ils se font vis-à-vis
Se regardent souvent en chiens de faïence
Mais aboient rarement
Se regardent souvent en chiens de faïence
Mais aboient rarement
Triste et glauque est la vie
Qu’ils mènent face à face
Depuis plus de trente ans
Le ciel est au-dessus d’eux
D’un bleu verdâtre assez profond
On y distingue tout au fond
A la lisière de la forêt
Une armée d’anges qui passe
Comme un vol de hérons cendrés
© Jacques Herman -2007