Tout est dit
En trois mots
Après vient le silence
Le murmure du vent
Le plus léger devient pesant
Ta voix grave s'est tue
Tu brilles désormais
Par ton absence
Des fantômes bientôt
Frapperont à la porte
Et la feront trembler
Nous nous calfeutrerons
Dans l'arrière-cuisine
Ou dans le grand placard
De la salle à manger
Mais bon sang que quelqu'un
Fasse taire ce chien
Qui joue à la diva
C'est encore et toujours
Mozart qu'on assassine
© Jacques Herman – 2007