Porte de ville

Dans  Poésie Jacques Herman
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Son coeur s’est rempli
De pétales fanés
De fleurs inconnues
Qui embaument l’été
Mais à l’automne puent


Il avise la tour
Carrée au bout du pont
Qui fait porte de ville

Sous la grande arche sombre
A cette tardive
Il songe à se cacher
A se faire oublier
Tapi tout contre le mur
Puis y mourir tranquille
A l’abri du regard
Des passants trop pressés

Jacques Herman
2011

 

 



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