Ô mon vieil océan

Dans  Poésie Cypora SEBAGH
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Ô mon vieil Océan, de mémoire profondes,
Tu parcours, insolent, les rivages du Monde
Balancé au reflux, de bâbord à tribord,
Et le flux qui te nargue d’écume sonore.

Devant ta face bleue, posée sur un îlot,
Je songerai, quand même, au clapotis des flots,
Je songerai encore aux mouvantes rafales
Que le vent évapore en haleines brutales.

Si parfois, d’un élan, tu te couches et tu rêves,
Et que le sable blanc t’invite sur la grève,
Qu’importe la tourmente, la brume ou le vent,
Ton ire grondante, qu’importe les brisants,

Pense au poète errant, à son morne destin,
Comme un phare attachant, montre lui le chemin :
Même si, quelques fois, il te cache ses larmes,
Berce le d’une voix veloutée qui le charme.



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