( hommage à Nerval)
Morose…..morose…….morose…….
File le train en ce matin.
Son soleil pâle hésite encore
A frapper le blanc coquet des maisonnées,
Lui donne , glamour, un grain-velours.
La lumière incertaine, orangée
Embrase douce vertes vallées.
Là, à mi-plan, derrière la banlieue
Nature rit, se sent comme Dieu.
L’homme ne sourit,
Médite triste
Tristes avatars de sa vie.
En piste
“Le soleil noir de la Mélancolie”.
Evoquer le passé plus il n’ose
Et file, file le train morose.
Claude Colson