LII. Sonnet

Dans  Œuvres poétiques
Evaluer cet article

Qui que tu sois, bien grand et bien heureux sans doute,

Puisque Deheins en parle, et qu'il t'estime tant,

Vois la troupe des Soeurs qui se dispose toute

A courre avecque toi sur l'empire flottant.



Thétis ne frappera ta nef qu'en la flattant,

Tu choisiras les vents, et la céleste voûte,

De tous ses feux joyeux sur ton chef éclatant,

Caressera tes yeux et guidera ta route.

Quelque terre inconnue où tu viendras à bord,

Tes vers connus partout seront ton passeport.

Mais non, ne les prends pas avecque toi dans l'onde:

Le Soleil, qui ne vit jamais rien de si beau,

Enchanté, parmi nous s'amuserait dans l'eau,

Et d'une longue nuit aveuglerait le monde.



Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/