le fantôme de la fontaine

Dans  poésie raymonde verney
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La peur se souvient encore des gémissements perçus
Les nuits où la lune orangeait son profil
D’une fontaine ceinte d’un auvent ténu
Se réverbérait  une lumière verte et nubile

Apparaissait un fantôme aux cheveux verts pendants
Son visage trahissait un désarroi, une absence
LAURA fut tuée d’ici mille ans par une épée au cœur tranchant
Elle se noya dans cette funeste fontaine, tomba en errance

 

LAURA aux heures pernicieuses se reflète ton visage
Parés d’une douleur effarante tes yeux  ont perdu leur âge
Vêtue de sa fluidité elle vacillait dans la pénombre somnolente
Dans sa main droite luisait un poignard aux armoiries des revenants

Vengeance !! Hurlait son âme l’ombre de mon amant périra
Délivrée enfin je me reposerais, je sommeillerais mille ans
Ne m’éveillez point un lit de mousse caressera mes reins
Je suis LAURA la maudite priez pour moi honnêtes gens

Raymonde verney



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