Être !

Dans  Poésie Rita Santana
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Il se passe dans mon corps
Des choses étranges
Que je ne comprends pas !
Des bruits, des humeurs
Des vagues impétueuses et désastreuses
Pour mon pauvre coeur !

Quelle machine étrange
Qui sans cesse me dérange
Pour un oui…..
Pour un non….


C’est la marée basse
La colère des volcans !

Si je ne fais pas attention
Voilà la terrible tempête
Qui se déchaîne
Quel drôle de chaos
Qui pourrit, se décompose
En mille morceaux
Entouré d’étranges odeurs….subtiles
Un peu trop même
Pour mon âme fragile !

Qui erre, qui s’égare
Entre les décombres
Les chaînes obscures
Destinées à la poussière
Dispersées en pluie métal
Sur la misère qui s’étale !

Oh !
Misérable apôtre du néant !

Plus je cours
Plus je me sens dépassée
Par les autres, par le monde
Par moi-même !

Hélas…..
Je m’accroche où je peux….

Corps de mélanges
Coeur étrange

M’anéantir
C’est tout ce qui me reste !

Penetrer le vide qui m’entoure
Prendre la fleur
Le matin, la nuit
Prendre chaque étoile
Qui se perd à l’infini

Prendre les feuilles
Des mains de l’automne
Pousser le printemps
Au-delà du tumulte frémissant
Des jeunes couleurs

Prendre l’hiver, l’été
Prendre tout l’univers
Et goûter la joie
D’avoir été
Ce que je suis
Sans plus rien être !



Être !

Dans  Poésie Rita Santana
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Il se passe dans mon corps
Des choses étranges
Que je ne comprends pas !
Des bruits, des humeurs
Des vagues impétueuses et désastreuses
Pour mon pauvre coeur !

Quelle machine étrange
Qui sans cesse me dérange
Pour un oui…..
Pour un non….


C’est la marée basse
La colère des volcans !

Si je ne fais pas attention
Voilà la terrible tempête
Qui se déchaîne
Quel drôle de chaos
Qui pourrit, se décompose
En mille morceaux
Entouré d’étranges odeurs….subtiles
Un peu trop même
Pour mon âme fragile !

Qui erre, qui s’égare
Entre les décombres
Les chaînes obscures
Destinées à la poussière
Dispersées en pluie métal
Sur la misère qui s’étale !

Oh !
Misérable apôtre du néant !

Plus je cours
Plus je me sens dépassée
Par les autres, par le monde
Par moi-même !

Hélas…..
Je m’accroche où je peux….

Corps de mélanges
Coeur étrange

M’anéantir
C’est tout ce qui me reste !

Penetrer le vide qui m’entoure
Prendre la fleur
Le matin, la nuit
Prendre chaque étoile
Qui se perd à l’infini

Prendre les feuilles
Des mains de l’automne
Pousser le printemps
Au-delà du tumulte frémissant
Des jeunes couleurs

Prendre l’hiver, l’été
Prendre tout l’univers
Et goûter la joie
D’avoir été
Ce que je suis
Sans plus rien être !



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