Ce cimetière étrange

Dans  Poésie Jacques Herman
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Mes compagnons sont morts
Le jardin se remplit
De stèles et de croix
Et de fleurs qui pourrissent
Au fil des semaines


Hors des murs nul ne voit
Les tombes alignées
Tout autour d’un étang
Qu’anime une fontaine
Où nagent des poissons
Qui partagent ma peine

Mes compagnons sont morts
Il ne reste près d’eux
Qu’une fosse ouverte
Où je me coucherai
Le moment venu
Mais qui donc recouvrira
Mon corps nu
De la terre limoneuse
De la région 

© Jacques Herman – 2007



Ce cimetière étrange

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Mes compagnons sont morts
Le jardin se remplit
De stèles et de croix
Et de fleurs qui pourrissent
Au fil des semaines


Hors des murs nul ne voit
Les tombes alignées
Tout autour d’un étang
Qu’anime une fontaine
Où nagent des poissons
Qui partagent ma peine

Mes compagnons sont morts
Il ne reste près d’eux
Qu’une fosse ouverte
Où je me coucherai
Le moment venu
Mais qui donc recouvrira
Mon corps nu
De la terre limoneuse
De la région 

© Jacques Herman – 2007



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