Poésies Arthur Rimbaud

Arthur Rimbaud

Jean Nicolas Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille .Ami de PaulVerlaine , Arthur Rimbaud est un poète majeur de du 19ème siècle. il a de nombreux chef d’oeuvre à son actif.

Arthur Rimbaud et ses poèmes sont très connus dans les écoles. un de ses plus grands poèmes est le Dormeur du val.

Le dormeur du val

C’est un trou de verdure, où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit: c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

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Recueils de poèmes

Arthur Rimbaud, histoire et biographie de Rimbaud
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Arthur Rimbaud est un poète français. Il est né le 20 octobre 1854 à Charleville et est mort le 10 novembre 1891 à Marseille. On le connaissait également sous les noms d’Alcide Bava et de Jean Baudry. Il figure parmi les plus illustres poètes du 19ème siècle et parmi les plus grande figures de la littérature française.

Arthur Rimbaud, histoire et biographie de Rimbaud

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Oeuvres

Nos fesses ne sont pas les leurs. Souvent j’ai vu
Des gens déboutonnés derrière quelque haie,
Et, dans ces bains sans gêne où l’enfance s’égaie,
J’observais le plan et l’effet de notre cul.Plus ferme, blême en bien des cas, il est pourvu
De méplats évidents que tapisse la claie
Des poils ; pour elles, c’est seulement dans la raie
Charmante que fleurit le long satin touffu.
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Ver erat, et morbo Romae languebat inerti
Orbilius: dira tacuerunt tela magistri
Plagarumque sonus non iam veniebat ad aures
Nec ferula assiduo cruciabat membra dolore.
Arripui tempus: ridentia rura petiui
Immemor: a studo moti curisque soluti
Blanda fatigatam recrearunt gaudia mentem.
Nescio qua laeta captum dulcedine pectus
Taedia iam ludi, iam tristia verba magistri
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Derniers vers

A quatre heures du matin, l’été,
Le sommeil d’amour dure encore.
Sous les bosquets l’aube évapore
L’odeur du soir fêté.Mais là-bas dans l’immense chantier
Vers le soleil des Hespérides,
En bras de chemise, les charpentiers
Déjà s’agitent.
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Aux branches claires des tilleuls
Meurt un maladif hallali.
Mais des chansons spirituelles
Voltigent parmi les groseilles.
Que notre sang rie en nos veines,
Voici s’enchevêtrer les vignes.
Le ciel est joli comme un ange.
L’azur et l’onde communient.
Je sors. Si un rayon me blesse
Je succomberai sur la mousse.
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Quelqu’une des voix
Toujours angélique
– Il s’agit de moi, –
Vertement s’explique :
Ces mille questions
Qui se ramifient
N’amènent, au fond,
Qu’ivresse et folie ;
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Premières Poésies

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs:
Des Peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J’étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
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Quand le front de l’enfant, plein de rouges tourmentes,
Implore l’essaim blanc des rêves indistincts,
Il vient près de son lit deux grandes soeurs charmantes
Avec de frêles doigts aux ongles argentins.
Elles assoient l’enfant auprès d’une croisée

Grande ouverte où l’air bleu baigne un fouillis de fleurs,
Et, dans ses lourds cheveux où tombe la rosée
Promènent leurs doigts fins, terribles et charmeurs.
Il écoute chanter leurs haleines craintives
Qui fleurent de longs miels végétaux et rosés,
Et qu’interrompt parfois un sifflement, salives
Reprises sur la lèvre ou désirs de baisers.
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I
Vraiment, c’est bête, ces églises de villages
Où quinze laids marmots encrassant les piliers
Écoutent, grasseyant les divins babillages,
Un noir grotesque dont fermentent les souliers :
Mais le soleil éveille à travers les feuillages,
Les vieilles couleurs des vitraux irréguliers.
La pierre sent toujours la terre maternelle.
Vous verrez des monceaux de ces cailloux terreux

Dans la campagne en rut qui frémit solennelle
Portant près des blés lourds, dans les sentiers ocreux,
Ces arbrisseaux brûlés où bleuit la prunelle,

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A Monsieur de Théodore de Banville
I
Ainsi, toujours, vers l’azur noir
Où tremble la mer des topazes,
Fonctionnent dans ton soir
Les Lys, ces clystères d’extases !
À notre époque de sagous,
Quand les Plantes sont travailleuses,
Le Lys boira les bleus dégoûts,
Dans tes Proses religieuses !
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