Poésie Valerie Catty

Recueils de poèmes

Il traîne en ma mémoire un souvenir de pluie,
Un rire cristallin s’échappe de ses lèvres,
Gerçant la lumière embrasée des ténèbres,
Et ruisselant des ombres en pétales flétris.

C’était un soir d’été soupirant d’orchidées.
La gare était déserte et riait de lumière
Qui pleuvait en ondée dorée sur la poussière.
Les catleyas vibraient, et mon cœur soupirait.
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Il était assis là au milieu de la foule
Son chapeau noir gisait comme un enfant blessé.
Il était assis là au milieu de la houle,
Son chapeau noir pleurait implorant la pitié.

Il était là figé dans toute sa souffrance
Ses main brunes nouées rivés sur son passé
Une larme coulait étouffée de silence
Et les gens qui passaient osaient s’en esclaffer.
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Je bois le doux ruisseau irisé de tes lèvres,
Dans un songe fruité de douceur et de sève.
Puis je noie mon visage en ta forêt ambrée,
Où chantent les oiseaux parfumés de baisers.

Toi mon songe fruité enflammé de rousseur
Écoute le murmure ému du vent farceur.
Il épouse tes courbes en doux frissons songeurs
Mélangeant les épices et délaçant les pleurs.
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Mon cœur est un calice éclaboussé d’ivraie
Il essaime ses maux en lambeaux de misère.
Mon cœur est un calice à vider de l’excès
Il égraine des mots en lambeaux de poussière.

Je ne sais plus pourquoi je sème tous ces mots.
Dans le jardin du Temps, la vie les cueillera
Sur l’épaule du vent, la vie les oubliera.
Écoute bien Petit, le bruit que fait la faux….
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Pousser un hurlement dans un désert de feu
Mouiller les mots d’amour dans les soleils de cire,
Brouiller les cieux damnés désertés par les dieux.
Ancrer notre silence en maux qui se déchirent.

Écrire,
Faire ruisseler les pierres de larmes non versées,
Et le passé charnu en notes empourprées,
Faire résonner l’écho de l’encre qui transpire
Faire soupirer les mots comme un sachet de myrrhe.
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Le silence et le cri
Jaillissant de la terre
Si douce et si amère
Aux portes de la nuit.

Le silence se meurt sur la langue de l’aube
Commissure de vie, tressaillante émeraude.
Sur le bras noir du Temps se forge staccato
La folie d’une vie vaguant comme un pavot.
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Au plus profond de toi, je cueillerai l’émoi
Conjugué de nos voix, toutes en notes de soi.
Au plus profond de toi, embrasure du moi,
Des embrasses de soie nous tresseront les doigts.

Et nous joindrons les paumes en aubade de toi,
Nos lèvres chercheront ce que l’on ne se sait pas.
Au plus profond de toi, comme un refrain de toi,
Le ciel s’embrasera de toute notre foi.
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Les lumières qui tremblent ont rompu mon écho,
Les fenêtres aux yeux caves ont tué les couleurs
Et le calice boit la chair et sa douleur
Où les arbres qui songent ont vibré staccato.

Une croix qui s’ébauche abreuvera tes lèvres
Où la flèche si noire enfoncera ses os
Et les fauves de l’aube empoisonnent de fièvre
Tous ces maux de velours ciselés sur ta peau.
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La glycine se penche et effleure mon souffle Son soupir ébréché m’embrase à fleur de chair Et mon cœur assoiffé se brise sur les vers D’une rive affolée qui rouille et puis s’étouffe.

Dans le creux de ta paume une porte se ferme
Une croix se cisèle ocrant ton corps en berne
Le silence t’enchaîne à la bouche affamée
Du soleil vert de gris de désert verrouillé.

Puis rien….
Le vide te transperce
Ta peau bleue se calcaire
De ronces à fleur de chair.

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